Ce n’est pas très grave, mais parfois l’on se dit – après avoir regardé un peu trop longtemps la télé – que « trop c’est trop » !
Par exemple :
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C’est dans mon ADN ! (pour parler d’un simple penchant)
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Un(e) « véritable » (Pour tout : une révolution ou une tempête)
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En amont
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Prendre ses responsabilités (en politique, évidemment)
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Un avant et un après
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Compliqué (pour difficile)
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Cent – euros (sans la liaison)
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Conséquent au lieu d’important
Bien sûr, trop c’est trop aussi pour les tweets de Trump, pour l’utilisation de « Allez » qui tente de donner du rythme dans une émission et pour l’usage envahissant des drones dans les tournages télé ou ciné (aujourd’hui, tout est survolé) !
Trop enfin, mais c’est pas nouveau, pour les critiques et chroniqueurs, surtout dans les domaines de la littérature et du cinéma, qui nous racontent l’histoire (le « pitch » disent-ils souvent), comme s’ils devaient nous prouver qu’ils avaient bien lu et vu ! Parlez-nous de l’intérêt de lire et de voir, du style ou de l’innovation, non ?
Il y a des choses plus importantes, je vous le concède bien volontiers ! La vie est belle !
Thanos Deligiannis a dit:
Il y a évidemment des choses plus importantes… mais est-il devenu impossible (ou même interdit) de formuler une question sans utiliser « est-ce que »?
– est-ce que vous pensez que …?
– comment est-ce que je dois faire ça?
Et ce n’est malheureusement pas toujours mieux à la radio.
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jacquesmercier a dit:
Bonne remarque aussi😊
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Langenscheid a dit:
« Voilà ce qu’on pouvait dire sur – le sujet du jour – » …
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jacquesmercier a dit:
Oui et « merci pour cet éclairage ou ce décryptage… »
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Langenscheid a dit:
Et cette suggestion de « faire un pas de côté » … 🙂
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jacquesmercier a dit:
👍
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jacquesmercier a dit:
Et la feuille de route
Le périmètre de sécurité
Une assistance psychologique
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Anonyme a dit:
Bonjour Monsieur Mercier,
Non, ce n’est pas grave, mais quand même. Pour ma part, j’ai relevé quelques expressions qui m’agacent copieusement (mais vous en avez peut-être déjà parlé).
* « On est sur » ….une véritable bonne nouvelle ! pour « c’est…. » ou « il s’agit de…. » * « Je vais partir sur »…. Pour « je choisis ou j’opte pour …. » * « Derrière » l’adverbe, utilisé pour avant ou après c’est selon. Ex : « derrière, il y a la cliente qui fait un vrai 40 » ( dans « La vendeuse » Axel Lutz). « Tout le travail qu’il y a derrière » pour …que cela suppose.
C’est tout pour aujourd’hui. Merci de ces mises au point nécessaires pour défendre notre belle langue. Bonne journée,
Françoise Moulart Provenance : Courrier pour Windows 10
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jacquesmercier a dit:
Merci à vous aussi 👍😊
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jacquesmercier a dit:
J’ajoute à l’instant : « pour le coup », « après » et « je veux dire »… c’est inépuisable 😊
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Filomena CATANO a dit:
Cher Jacques, vous avez mille fois raison. Comme vous, toutes ces expressions référencées nous agacent, et il en est une autre qui m’écorche les oreilles et me fait bondir chaque fois que je l’entends : le mot « SUR » mis à toutes les sauces, tant au restaurant…c’est le cas de le dire 😉 – pour présenter un plat, un mets, un vin -, que dans le domaine géographique (on est SUR Paris ou sur Bruxelles,…), ou pour présenter un objet en parlant de sa/ses qualité(s), etc.
Ne pourriez-vous mettre au point une série d’émissions (du style Monsieur Dictionnaire) pour défendre le bon usage de notre langue française ?
Je vous y encourage et, déjà, je vous dis : « Merci Monsieur Dictionnaire! » ta ta ta taaaa 😉
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jacquesmercier a dit:
Oh merci Filomena ! C’est une idée déjà évoquée avec Philippe, qui sait pour les prochaines saisons… 😊
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GAUTHOT CLAUDE a dit:
Bien sûr que la vie est belle. J’ai pris l’habitude, depuis une bonne dizaine d’années, après 45 de boulot, de vivre en Thaïlande plus de la moitié de mon temps, et avec quel bonheur, … en Thaïlande. A « méditer » cher Jacques.
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jacquesmercier a dit:
😊
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