Nous avons partagé cet été le Journal de Jules Renard ; un fabuleux ouvrage ! Il me reste encore des dizaines de notes ; pourquoi ne pas poursuivre une ou deux fois ?
Voici la seconde moitié des notes que j’ai appréciées dans l’année 1899.
Bon amusement !
1899
1er août :
Si l’on bâtissait la maison du bonheur, la plus grande pièce en serait la salle d’attente.
23 septembre :
Les jardins qui s’éteignent, à l’automne.*
17 octobre : (Mon anniversaire, NDLA. Lol)
Les mots sont comme une voûte sur la pensée souterraine.
Le même jour :
De tout ce que nous écrivons, la postérité ne retiendra qu’une page, au plus. Je voudrais la lui choisir moi-même.
22 décembre :
Je voudrais être vieux et pouvoir regarder une jolie femme sans qu’elle s’imagine que je désire coucher avec elle.
26 décembre :
L’ironie ne dessèche pas : elle ne brûle que les mauvaises herbes.
28 décembre :
On ne se prépare du bonheur que pour jusqu’au soir ; et il faut recommencer le lendemain, et tous les jours.
*
Monique Andrisson a dit:
Merci j,adore relire toute ses phrases
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jacquesmercier a dit:
Merci, Monique 😊
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Andrisson a dit:
J , adore toute ses pensées surtout une sur le bonheur , la salle d,attente serait la plus grande pièce dans la maison du bonheur
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Monseur Myriam (@MonseurM) a dit:
Merci Jacques de nous laisser nous promener durant cette période automnale au rythme des notes de Jules Renard.J’ai vraiment apprécié celle du 17 octobre qui rejoint un événement personnel qui le « fortifie »,le rend incontournable . J’ai apprécié celles des jardins qui s’éteignent en automne même, si pour moi, en automne, les jardins revêtent des habits multicolores et surtout, j’adore la maison du bonheur : il faudrait dans chaque demeure une pièce d’attente, la plus grande pour laisser au bonheur la place qui devrait être sienne .
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jacquesmercier a dit:
Merci pour les commentaires toujours détaillés et justes !
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