Le trac en radio m’est vite passé. En télévision, ce fut moins facile. Mais c’est surtout avant de monter sur scène, que je l’ai vraiment ressenti, il n’y a que quelques années.
Il s’agit d’une poussée d’adrénaline, dit-on.
L’autre midi, un couple de médecins intéressé par mes activités professionnelles me parlait de Monsieur Dictionnaire. On a parlé du trac et à mon tour j’ai demandé ce qu’était cette fameuse « adrénaline » dont on parle dans la célèbre « poussée d’adrénaline ».
Grâce à ces médecins, je sais donc que c’est l’hormone sécrétée essentiellement par la glande médullo-surrénale, qui agit comme vasoconstricteur sur la circulation périphérique, comme régulateur de la musculature lisse (action comparable à celle de l’excitation du système orthosympathique) et comme hormone d’urgence dans diverses agressions, comme la peur ou la colère.
Le mot du registre médical nous vient au début du XXe siècle et de la langue anglaise : « adrenalin », de « ad » et « ren », rein.
Exemple : « Darteau était hypertendu, se surmenait, ne suivait aucun régime, persuadé que son tempérament exceptionnel le rendait invulnérable à la maladie. C’était par amitié beaucoup plus que par nécessité qu’il voyait Firtel qui essayait de le sermonner. «Te rends-tu compte que chaque colère que tu piques, c’est l’injection d’adrénaline qui peut très bien provoquer un infarctus ?» (René Floriot, « La vérité tient à un fil »)
Notons que le mot « stress » est également d’origine anglaise (tension, effort intense) et n’est entré dans notre langue qu’à la moitié du XXe siècle.
Il faut vaincre le trac ou s’en servir comme soutien de l’action à accomplir.
(Photo de la première au TTO de « Mercier : Go home ! » avec Miou-Miou !!!)
CoolChiZine a dit:
On peut aussi, occasionnellement se faire prescrire un béta-bloquant ou prendre du Calcibronate, ça peut aider dans les cas extrêmes 😉 Bonne journée 🙂
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jacquesmercier a dit:
Merci du conseil ! 🙂
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Vandenbergen a dit:
merci beaucoup pour cette explication bonne fin de journée
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jacquesmercier a dit:
Avec plaisir
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Christine a dit:
Un infarctus peut arriver à n’importe quel moment, en faisant du sport, en riant, en s’énervant, en marchant, en faisant l’amour et même en dormant. (pourtant là, on n’a pas de montée d’adrénaline ! Quoique…si on fait un horrible cauchemar;)
Je crois surtout qu’il faut laisser les émotions venir…c’est là, qu’on se rend compte que l’on est vivant !!!
Si on a le trac ? Très souvent, après coup, ça reste un souvenir qui fait rire…
Et puis, entre nous, parfois, piquer une bonne colère…purée ! Que ça fait du bien ! 😉
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jacquesmercier a dit:
😉
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Geneviève Pouilliart a dit:
Le trac du chanteur, qui se met à vibrer plus qu’il ne le voudrait… Et plus il entend que sa voix tremble, plus il stresse, et plus il chevrote… (expérience personnelle, et pas des meilleures ). Ne serait-ce pas lié à un manque profond de confiance en soi et en ses possibilités ?
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jacquesmercier a dit:
Pour ma part, j’ai toujours cru que c’était l’inconnu qui apportait ce trac. On ne l’a plus en radio ou en télé, avec l’habitude. Mais sur scène, le public est différent donc imprévisible… Mais c’est une explication.
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