On a beau dire que les réseaux sociaux, que la télévision omniprésente, que l’information en continu, que le Net en sont la cause, je crois tout de même que la violence est fort présente sur terre. Sous de multiples formes, ici ou ailleurs.
En mettant à profit ces jours de réflexion de rentrée pour dresser un tableau des faits marquants de l’année, voire de ma vie, ce qui me frappe c’est que le danger ne semble pas venir de l’extérieur. « Le danger le plus grand pour l’homme n’est pas un astéroïde ou une comète, mais l’homme lui-même » remarque l’astrophysicien français André Brahic dans « Enfants du Soleil » (Odile Jacob). C’est au cœur de l’homme imparfait que naissent l’envie, la vengeance, la dispute, la guerre, la haine.
Et pourtant quelle capacité étonnante au bonheur possédons-nous, grâce à une régénération possible ! Même si pour certains ce n’est qu’une illusion. Elle est si belle, que je veux y croire ! « Il y a eu autrefois dans l’homme un véritable bonheur, dont il ne lui reste maintenant que la marque et la trace toute vide. » C’est ainsi par exemple que pensait Blaise Pascal. Et s’il se trompait ? Et si l’homme avait la capacité, sans doute accélérée par l’évolution rapide de sa méditation, d’approcher du bonheur.
Le bonheur (Oui, je vais vous en donner des définitions ! Celle donnée par Romain Rolland dans « Jean-Christophe », je l’ai toujours gardée par-devers moi : « Le bonheur est de connaître ses limites et de les aimer. »
Et comme souvent c’est aussi par la négative qu’on peut se l’expliquer, ainsi Stendahl dans « De l’amour » écrit : « Ne pas aimer quand on a reçu du ciel une âme faite pour l’amour, c’est se priver soi et autrui d’un grand bonheur. C’est comme un oranger qui ne fleurirait pas de peur de faire un péché. » (J’avais repris cette phrase dans mon spectacle « Jardin Secret » avec Nara Noïan)
Ce sont des phrases, pensez-vous ? Je suis un optimiste. Je préfère croire et me tromper que refuser et ne rien espérer. Dans un livre étonnant, Christian Boiron nous explique que le bonheur est accessible à chaque être humain, que les hommes sont égaux devant le bonheur. Ils ne le sont pas devant le plaisir ou la souffrance physique, le statut social, etc. Il ajoute que le bonheur entraîne l’épanouissement de l’individu, qui devient source de rayonnement pour le groupe social, y renforce la cohésion et l’harmonie.
Le bonheur de l’individu nourrit le groupe, ce qui n’est pas le cas du plaisir. («La source du bonheur est dans notre cerveau » Albin Michel) Entre autres réflexions intéressantes, l’auteur dit ceci, qui peut avoir l’air anecdotique, mais qui correspond bien à l’idée d’être d’abord heureux soi-même afin que les autres le soient grâce à nous : « Le bonheur permet la pleine conscience de ses besoins physiologiques : quand on est heureux, on ressent le besoin oui l’envie de marcher, de prendre l’air, de faire du sport, de bien manger et de moins manger, de respirer l’air des personnes qu’on aime, alors que le malheur anesthésie la sensation de ces besoins essentiels. Avec le bonheur on s’ouvre aux autres, on devient disponible, on accepte son corps. Alors tout devient santé, même ses petits ou ses gros bobos que l’on traite avec amour et respect, et non avec dépit et colère. ”
On nous a appris dans un autre temps qu’il fallait prendre chaque jour une résolution et s’y tenir. Celle d’avoir le cœur en joie pourrait être le meilleur vœu pour changer le monde ?
Herry a dit:
Le bonheur de chaque jour contempler un coin de nature quelque soit la couleur qui le nimbe me booste chaque jour dans ce qu’il est donné d’accomplir et le soir, j’ai le bonheur de conclure par les 3 kifs qui m’on marquée. J’ai ce bonheur depuis que je suis passée tout près de la mort et cet arrêt qui date de 2006 est ma vitalité!
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jacquesmercier a dit:
Oui ! Merci du témoignage.
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Murielle Duguet a dit:
C’est très beau mais personnellement, je ne crois plus au bonheur !
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jacquesmercier a dit:
Il faut pourtant y croire pour qu’il vienne ! Courage, Murielle !
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fsalembier a dit:
http://histoiresinguliere.wordpress.com/2014/02/06/a-deux/
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jacquesmercier a dit:
Beau témoignage ! Merci, Fabrice !
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emma010 a dit:
Votre article, auquel j’adhère en tous points, va contribuer au bonheur de ma journée. Merci !
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jacquesmercier a dit:
J’en suis « heureux » !
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Edmée a dit:
J’aime tellement votre billet. Je suis moi aussi heureuse. Tout le monde s’en étonne (ou presque)… J’ai naturellement mes zones de turbulences, de désespoir noir de noir, mais quelle chance: je suis heureuse et reviens toujours à la surface. Et oui… aimer est alors comme respirer. Une grâce.
Merci d’en parler 🙂
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jacquesmercier a dit:
Merci aussi de réagir et de confirmer ! Bon week-end !
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Thierry a dit:
Très bel article, particulièrement intéressant par rapport aux petits bobos…beaucoup a apprendre…
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jacquesmercier a dit:
Merci, Thierry !
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Hans Gruber a dit:
« à la bonne heure! » comme on disait jadis
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jacquesmercier a dit:
😉
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Christelle Grolaux a dit:
Le bonheur, ce n’est pas demain, ce n’était pas hier, c’est aujourd’hui et maintenant. Nous en sommes les artisans….
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jacquesmercier a dit:
Oui, Christelle ! 🙂
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Catherine Kayser a dit:
La violence est issue d’une incompréhension.
Consommer c’est être libre et heureux
Réfléchir est futile et ennuyeux
Le vocabulaire est réduit
Le sens des mots dévoyé de sorte qu’il n’est plus possible de penser la réalité.
L’éducation est réduite à une forme de conditionnement à la servitude et d’insertion professionnel .
Un individus inculte n’a qu’un horizon de pensées limité et plus ses pensées sont bornées à des préoccupations futiles, moins il peut se révolter.
Tout est mis en œuvre pour que l’individu perde ses repères d’identité culturelle, religieuse et social.
Ils n’ont ni l’environnement social et institutionnel, ni les ressources mentales pour s’opposer à la domination mondiale des multinationales , politique et capitalistique.
Changer les bases fondamentales de notre langage peut inverser cette tendance infernale.
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jacquesmercier a dit:
Merci pour cet apport, Catherine !
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Arnaud a dit:
Selon moi, il faut voir agir sur soi-même avant tout et surtout identifier ce qui nous fait du bien et ce qui n’en fait pas. Puis, augmenter la dose de choses positives et diminuer ou éliminer les choses négatives. Le négatif, ce sont souvent de mauvaises habitudes et aussi de mauvaises fréquentations.
Il faut avoir un peu de courage pour admettre que ce qu’on a fait ou qui on fréquente depuis longtemps est en fait une grosse erreur en terme de bonheur !
On a peut être tous un ami qui nous fait du mal !
Et d’autres qui nous font du bien.
Identifiez !!!
Un grand pas est déjà fait quand du jardin on a supprimé les mauvaises herbes. Et qu’on se concentre sur les bons soins aux bonnes plantes.
Alors, quelle que soit la météo, le jardin sera plus vivant, plus rayonnant, plus heureux !
J’aime l’idée du jardin car le bonheur n’arrive pas subitement ! Il se travaille gentiment, sans violence, avec un petit entretien régulier…. et toujours en se gardant le droit de ne pas être parfait…
Pas de pression inutile en effet. Si je fais de mon mieux, c’est très bien !
Pour finir, je constate qu’etre gentil avec les bonnes personnes, un peu plus qu’avant… c’est très gentil pour soi-même aussi.
Le bonheur, c’est aussi du gagnant – gagnant !
Si ce mot vous procure un peu une bonne idée… j’en suis très heureux. 🙂
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jacquesmercier a dit:
Oh oui, l’idée du jardin est magnifique !
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Josi Louisa a dit:
Je te comprends et je suis d’accord avec ce que tu écris, Jacques ainsi qu’avec d’autres commentateurs. Malheureusement, quand l’enfance ne fut qu’un tas de boue, c’est trop difficile le bonheur. Personnellement, je n’y arrive pas. « Nul ne guérit de son enfance » chantait le poète.
Josi Louisa
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jacquesmercier a dit:
Il faut essayer !
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Betty a dit:
Bonjour Jacques,
Vous lire est un de mes bonheurs quotidiens, et je suis optimiste aussi…. malgré tous les malgré …………
oui, le bonheur comme le disait Jean Giraudoux « Le bonheur est une petite chose que l’on grignote, assis par terre au soleil « ……………….
J’essaye de le mettre en pratique, jour après jour, et vous envoie mon merveilleux soleil Provençal !!!!!!!!!!!!!! 😉
à bientôt, je partage sur ma page…… 🙂
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jacquesmercier a dit:
Le soleil est bien arrivé, Betty ! Merci 🙂
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Julien a dit:
Voilà ce que je lis ce matin.
« A bird sitting on a tree is never afraid of the branch breaking. Because her trust is not in the branch but in her own wings. »
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jacquesmercier a dit:
Yes !
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citoyenhmida a dit:
Un bonheur que de découvrir un blog intelligent et vivant!
Je reviendrai souvent!
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jacquesmercier a dit:
Suis touché ! Merci !
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Manu Kodeck (@kodeckmanu) a dit:
Par temps de paix, le bonheur me semble atteignable.
Par temps de guerre, le bonheur n’a pas toujours le visage que l’on croit.
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jacquesmercier a dit:
🙂
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nadiavalgaerts a dit:
Merci pour cet Espoir, Merci pour tous vos mail pleins d’entrain, d’espoir, de non reniement, merci pour tout Jacques …
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jacquesmercier a dit:
😊 Nadia…
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Rita Vileyn a dit:
« Positiver » est le mot qui devrait nous guider vers le bonheur.
Quand tout semble aller mal, un petit truc que j’utilise est d’imaginer une balance. Certes elle penche par le poids de tout ce qui chagrine. Forcons-nous de la contrebalancer par les petits bonheurs du jour : il y a eu du soleil, mon petit-fils m’a donné un bisou… etc.
Bonne soirée et bon dimanche.
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jacquesmercier a dit:
Oh oui, Rita ! Et le plus mignon des bisous est en effet souvent celui de nos petits-enfants !
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Anne a dit:
c’est parfois loin d’être évident
lorsque le bonheur en lequel on croyait n’était que parodie
mais en essayant de trouver de nouveau objectif on peut dans un premier temps
atténuer la douleur pour savourer et réapprivoiser le bonheur certes différemment mais y croire encore
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jacquesmercier a dit:
Merci, Anne !
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nickY a dit:
Bonjour et merci…votre merveilleux article arrive au bon moment pour moi, merci encore et belle journée à tous 🙂
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jacquesmercier a dit:
🙂
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