Il est ainsi des bonheurs inattendus. Mon beau-frère, attaché au patrimoine de la ville de Nivelles, avait organisé hier un atelier de la spécialité culinaire : la târte al djote. Cela se passait d’ailleurs dans la Maison du Tourisme, fort bien installée dans le centre de la ville.
Des membres de la confrérie (qui se dit en patois local confrérîye) nous ont expliqué comment la préparer, la faire, la cuire et la consommer… ou plutôt la savourer. Ces guides s’appellent des écolâtres, un bien joli terme qui désigne les chevaliers du Conseil Noble de la garde des recettes et de leur transmission. Aujourd’hui, je sais presque tout sur le fromage gras de Nivelles (bètecheye), la garniture (persil – sans les tiges ! -, feuilles de bette, etc) (makayance), sur le beurre noisette… J’ai, comme les autres, abaissé au rouleau les pâtons au diamètre extérieur de ma platine pour participer à l’élaboration d’une recette typique en souvenir d’un « Restaurant de l’Ange », tenu par l’arrière-grand-père du Grand Bailly fondateur de la confrérie.
Et j’ai apprécié comme jamais cette tarte locale – alors que j’en avais déjà goûté lors d’une émission télé Forts en Tête avec Armelle. Mais les conditions, cette fois, étaient idéales.
C’est un moment « convivial », d’amitié, de sympathie, qu’il est précieux de partager. Comment dire ? Cela nous replace exactement à notre place humaine, malgré les mouvements et les perturbations du monde.
(Je vous renvoie à www.djote.be pour d’autres précisions (comme les étoiles accordées par les tastes djote) et pour les recettes !)
Ci-dessous une photo de l’explication ainsi qu’un selfie souriant ! (à ce propos, sur le mur, ai retrouvé sur la photo d’une réunion : Jean Vandendries, journaliste au Soir, Chevalier fondateur et ancien Grand Bailli, que j’ai côtoyé il y a des années ! De si bons souvenirs… )
Miam…
Dommage que le net ne transmette ni le parfum ni le goût !
Bon dimanche cher Jacques
Merci, Marie-Christine !
Honte sur moi.
En 1954, au volant de ma 4 CV d’occasion, j’arrive à Nivelles.Je salive à la vue de belles tartes en vitrine, impossible de résister à de si beaux desserts au sucre brun!
Quelle surprise en découvrant l’odeur et le goût?
Depuis la Tarte al Djote est devenue un incontournable de la table familiale à Bruxelles et/ou à Nivelles. De mon ignorance crasse faut-il pleurer faut-il en rire?
Non, c’est une divine surprise… Autre chose ! 😊
Mon Cher Jacques,
Moi aussi j’ai conservé de toi le meilleur des souvenirs.
A cette folle époque de la table ronde…
JVD
Oui ! Mais la vie est toujours aussi passionnante ☀️
je me rappelle qu’àpres un enretistrement de « la bonne étoile » en 1983 Jean Vallée était venu à la même brasserie que nous pour déguster cette divine tarte à ‘djote. Merci Jacques pour ce lien internet. J’ai remarqué dans les 5 étoiles qu’un boulanger figurait déjà parmi les meilleurs depuis au moins 2 décennies.Je préfère recevoir les amis ou la famille avc cette spécialité locale plutôt qu’avec des produits industriels de style pizza, fausses quiches( c’est de la m…. comme le disait Jean Pierre Coffe). Je recherche un fromager ou un producteur de boulettes local ma Soeur a envie de me préparer une fois cette tarte.
Vive les artisans de proximité !!!
Ce jeu Double 7 qui nous révelait la culture et les spécialités locales Belges me manque
Guy
Que de souvenirs ! Merci pour ce commentaire juste et gourmet, 🙂